L’isolation des bâtiments est synonyme de protection hivernale depuis de nombreuses années. Mais aujourd’hui, avec les préoccupations liées au réchauffement climatique et les vagues de chaleur qui augmentent chaque année, nous parlons également de la façon de nous protéger de la chaleur. C’est ce que l’on appelle le confort d’été et il existe plusieurs facteurs à considérer au-delà de la simple résistance thermique du matériau.
Actuellement, il n’y a pas de « meilleur » isolant mais il faut réussir à choisir le bon isolant à mettre au bon endroit selon chaque chantier. Beaucoup se complètent et peuvent être combinés. Par exemple, la perte de chaleur la plus élevée se produit au niveau du toit, c’est pourquoi des matériaux très denses sont recommandés. A l’inverse, dans le cas des cloisons, des matériaux souples et de faible densité sont sélectionnés en tenant compte des aspects acoustiques.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, les grosses chaleurs nous poussent de plus en plus à bien isoler sa maison. Dans le métier, on parle entre autres de la notion de « déphasage », c’est à dire la durée en heure que met la chaleur à traverser un matériau.
Concrètement, en combien de temps la chaleur venant de l’extérieur met à pénétrer à l’intérieur du logement ? Imaginons qu’en pleine canicule il fasse 40 degrés à l’extérieur à 14h. Si vous avez un complexe d’isolation avec un bon déphasage de 10 à 12 heures, aucune chaleur n’atteindra l’intérieur de votre appartement avant minuit ou 2h du matin.
Nous entendons parler tous les jours d’isolants biosourcés et de décarbonation des bâtiments. En effet, il existe 2 grands types d’isolants : les laines minérales (laine de verre ou laine de roche) et les laines végétales ou dîtes isolants biosourcés avec notamment la laine de bois, la laine de coton, l’ouate de cellulose, le mélange de chanvre/lin/coton, la paille, l’herbe. Et la liste est en encore très longue !
La Réglementation Environnementale 2020, appelée la RE2020, vise à réduire l’impact carbone des constructions neuves et s’attaque donc directement aux matériaux de construction. Cela passe par l’origine et la composition du matériau, l’énergie consommée nécessaire à la fabrication, l’analyse du cycle de vie et l’indice de recyclabilité.
Les matériaux biosourcés ont donc un bel avenir devant eux :)
La coopérative soutient l’innovation et organise régulièrement des journées sur le thème des isolants biosourcés afin de mettre en lumière les grandes actualités et nouveautés de la filière.
Soucieuse de toujours offrir le meilleur à ses adhérents, la coopérative a rassemblé plusieurs fournisseurs partenaires (Métisse Le Relais, Igloo, Biofib, Proclima, Steico et Gramitherm), reconnus pour leur expertise et leur engagement en faveur du développement durable.
L’objectif principal de ces journées est de présenter à l’ensemble des artisans adhérents des solutions techniques novatrices et compétitives en matière d’isolation, tout en restant en adéquation avec les enjeux environnementaux actuels.